L’ensemble l’Eschéquier nous convie à un voyage imaginaire au cœur du XVIIe siècle dans l’intimité des ruelles parisiennes, cet espace entre le lit de la chambre à coucher et le mur, où l’on y accueil les invités de haut rang. 

C’est l’essor de la vie mondaine, les hôtels parisiens se développent, les ruelles deviennent un modèle de vie dans la haute société, on aime recevoir et surtout surprendre ses invités par des divertissements toujours plus étonnants. La lecture de pièces de théâtre, les airs chantés, les énigmes, tout est bon,  pourvu que l’on surprenne… La musique instrumentale y a toute sa place. Dans cet espace clos, le théorbe y est souvent présent, pour accompagner des airs, ou pour y donner les nouvelles suites de danses de M. de Visée. Quand l’espace le permet, c’est un clavecin que l’on trouve, sur lequel on y joue les dernières pièces publiés de Jean Henry d’Anglebert ou de Johann jakob Froberger de passage à Paris. Mais pour impressionner son auditoire, c’est vers la viole que l’on se tourne, accompagnée du Théorbe et du Clavecin pour une longue série de variations virtuoses sur les Folies d’Espagne